vendredi 5 avril 2013

Renaitre de la gangrène du despotisme

Des hommes, des femmes et des enfants ont décidé de mettre fin, avec un courage exemplaire, à une condition qui était à leurs yeux au-delà du supportable. Ce supplice ne date pas de deux années. Il ne se résume pas à la mort physique, il est bien pire. La révolution a eu le mérite de délier les langues et de montrer ce que tout un peuple a enduré plus de quatre décennies loin des projecteurs. Ce n’est pas tant la faim ni la soif qui ont décidé le peuple syrien à franchir le pas de la révolte. C’est une peur, une peur profonde que la gangrène gagne ce qu’il a de plus cher en lui : son humanité.

samedi 30 mars 2013

La révolution syrienne tragique et inespérée

Deux ans après le début du soulèvement contre le despotisme en Syrie, le pays est dévasté. Mais la révolution a pourtant généré une explosion de créativité artistique et une libération prodigieuse de la parole, par Nadia Aissaoui et Ziad Majed (paru dans l'Express).